PE fixe de Franklin Delano Roosevelt debout sur une estrade d'honneur surmontée d'un auvent à rayures, il prononce un discours. Plans de Roosevelt en train de parler (son), il commence son allocution en réaffirmant son amitié pour le Canada et les Canadiens et souligne le plaisir qu'il éprouve à se trouver de nouveau en terre canadienne. Il parle de Campobello, des Maritimes, de l'Ontario et "du grand empire qui s'étend à l'ouest de cette province", ainsi que du Québec en insistant sur la sympathie que ressentent les Américains à l'égard des Canadiens. Le Québec, en particulier, est considéré comme le lieu dont les champs de bataille ont vu se produire un pur miracle et dont le génie repose sur la collaboration pacifique et l'amitié de deux grandes races formant le creuset d'une nation. Roosevelt déplore alors que les journaux le qualifient "d'étranger", faisant valoir que les Américains au Canada ne sont pas des étrangers, mais des Américains, au même titre que les Canadiens aux États-Unis sont des Canadiens - et non pas des étrangers. Il invoque la frontière non gardée et la liberté d'accès dont jouissent les ressortissants des deux pays, ce qui constitue un exemple pour les autres nations. Il mentionne de récents accords commerciaux conclus entre le Canada, la Grande-Bretagne et les États-Unis, signale la similitude des formes de gouvernement des deux pays et termine son discours en évoquant la mort récente du roi George V.