STK-ID 8434

Suite du plan No 55386 (Partie 8/15): PM GRAND-ANGULAIRE du premier ministre John Diefenbaker continuant son discours devant l'Assemblée des Nations Unies le 26 septembre 1960. En voici la transcription:"Nous ne sommes pas unis sous la menace de l'épée ou par un sceau, mais par un esprit de coopération et des aspirations communes, et c'est un processus continu. La semaine prochaine, un autre pays, le Nigeria, le plus populeux d'Afrique, obtiendra son indépendance et restera au sein de la famille du Commonwealth. À vrai dire, cette Assemblée est composée en bonne partie d'anciennes colonies d'empires qui ont accédé à l'indépendance, sous le mandat ou la tutelle de la Grande-Bretagne, du Commonwealth et d'autres nations. Je m'arrête ici pour poser une question: combien d'êtres humains ont été libérés par l'URSS? Avons-nous oublié comment l'une des colonies d'après-guerre a tenté d'obtenir son indépendance, il y a de cela seulement quatre ans, et quelles en ont été les conséquences? Je dis cela parce que ce type de faits historiques survenus au sein du Commonwealth et d'autres pays suscite la comparaison avec la domination sur des peuples et des territoires, parfois conquis sous le prétexte de les libérer, mais toujours privés de leur liberté politique. Comment pouvons-nous concilier la tragédie de l'insurrection hongroise de 1956 avec la déclaration assurée faite il y a quelques jours par le Président Krushchev devant cette Assemblée? Il a dit ce qui suit: "La position soviétique sera toujours celle voulant que les pays devraient eux-mêmes choisir quel système ils veulent établir et dans lequel ils veulent vivre." Je suis d'accord avec ce point de vue et j'espère que ces mots annoncent un changement d'attitude de la part de celui qui les a prononcés. Qu'en est-il de la Lituanie, de l'Estonie, de la Lettonie? Qu'en est-il de ces passionnés de liberté que sont les Ukrainiens et les autres peuples de l'Europe de l'Est que je n'ose pas nommer de peur d'en oublier? M. Krushchev a poursuivi en disant: "Nous sommes rendus à un point de notre évolution qui demande l'élimination complète et finale du régime colonial, immédiatement et de façon inconditionnelle."Monsieur, il ne peut y avoir deux poids deux mesures en matière d'affaires internationales. Je demande au Président du Conseil des ministres de l'URSS de donner aux nations qui sont sous sa domination le droit à des élections libres - pour qu'elles aient la possibilité de choisir le type de gouvernement qu'elles préfèrent dans des conditions de vraie liberté. Si ces conclusions sont vraiment celles que ses paroles impliquent, car elles doivent s'appliquer de façon universelle, alors oui il y aura de nouveau matière à concrétiser les obligations contenues dans la Charte des Nations Unies et il y aura un nouvel espoir pour l'humanité." [Applaudissements.]Suite sur le plan No 55387.

Détails

Extrait du film
Diefenbaker's Speech at the United Nations
Lieu
New York (ville)
Année
1960
Collection
Office National du Film
Formats disponibles
Bobine 35 mm, HDCAM SR, Video Disque Digital
Format de tournage
35mm fine grain comp b&w, 35mm fine grain b&w
Format de l'image
4/3, ANAMORPHIC_4/3
Résolutions disponibles
1920 x 1080